Silences

Silences
A l’epaisseur
Du papier parchemin
si fragiles
Qu’on en parle
À peine
Et qu’on froisse
D’un claquement
De doigts
D’un battement de main
Silences
Si profond
Que le pourrait si perdre
En y suivant l’écho
D’une marche égarée
Silences si épais
Que le couteau renonce
Silences
Du bruissement des clochettes
Du muguet au vent de mai
Silences
Vous me manquez
O comme vous me manquez

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