Ne désespérez pas !

L’espoir : la clé du bonheur et du succès

L’espoir est une émotion puissante qui peut transformer nos vies de manière significative. Qu’il s’agisse de faire face à des défis personnels, professionnels ou mondiaux, l’espoir est souvent la force motrice qui nous pousse à persévérer.

L’importance de l’espoir

Lorsque nous sommes confrontés à des moments difficiles, c’est l’espoir qui nous aide à trouver la force de continuer. Il nous permet de voir au-delà des obstacles présents et de croire en des jours meilleurs. En effet, les personnes remplies d’espoir ont tendance à être plus résilientes et à mieux faire face au stress.

Cultiver l’espoir au quotidien

Il est crucial de cultiver l’espoir dans notre vie quotidienne. Cela peut être fait en se fixant des objectifs réalistes, en entourant de personnes positives, et en gardant une perspective optimiste. La pratique de la gratitude est également un moyen efficace de maintenir un état d’esprit rempli d’espoir.

L’espoir en action

L’espoir est souvent à l’origine des grandes réalisations. Que ce soit la lutte pour l’égalité des droits, la guérison d’une maladie grave, ou la poursuite de ses rêves les plus fous, l’espoir est ce qui pousse les gens à agir et à effectuer des changements positifs dans leur vie et dans le monde qui les entoure.

En conclusion, l’espoir est une force puissante qui peut transformer nos vies de manière positive. En cultivant l’espoir au quotidien et en croyant en des lendemains meilleurs, nous pouvons surmonter les obstacles et accomplir de grandes choses.

Il fait beau

Il fait beau. Rien à dire.
La radio grésille, ça donne à mon environnement sonore un air de vacances.
Soleil, air frais, radio grésillante.
Manque le pastis à la main (mais il est tôt) et on se croirait sur une aire de pique-nique, au bord de la route.
Puisque c’est là que nous sommes, sur le bord de la route.
À regarder les autres qui passent
Avec leurs airs d’aller quelque part.
Mais il fait beau.
Avec cette clarté, cette lumière particulière aux lendemains de tempête.
Il fait beau
J’avais quelque chose à dire, finalement.

Note à enregistrement différé

Et moi, pôvrette, qui rêvassait à moitié ce matin en imaginant que peut-être j’allais enregistrer un poème ce matin. Oui, voilà que ça me reprenait tout à coup. Que même je culpabilisais vaguement de ne pas l’avoir fait, me reprochant ma paresse. Comme on a vite fait de s’accuser… 1 heure plus tard me voici à nouveau dans les bruits de perceuse. Et la réalité qui vient me rappeler que non, les conditions n’y sont pas, que les conditions s’opposent. De toutes leurs forces, qui sont plus fortes que moi. Et moi d’être tétue, butée. Fixée sur l’objectif tel le regard du chien posé sur l’os sur la table. Au plus près de mon envie. N’écoutant rien d’autre que la voix de la petite fille de 5 ans en moi qui dit « Je veux ». Je voulais hier, je voudrais demain. Alors tant pis, je diffère, mais je ne renonce pas. Personne ne sait comment changer le sens du vent et mon vent intérieur souffle où il veut. Quoi qu’on en veuille, quoi que j’y veuille. Personne ne m’a soufflé de me réveiller ce matin avec l’envie d’enregistrer un poème. Ça arrive comme ça.

Ciels

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Ciels de perspectives infinies
Sur des ciels de matin
Neufs
Ciels de soirs
Aux jours
Plus morts que vifs
Ciels de matins calmes
Ciels d’après la nuit
Trop blanche
Ou trop noire
Ciel d’après nuée
Ciels de brumes
Aux bords des cils
Ciels de pains
D’épices
Ciels de soirs
De miel
Ciels mouillés
D’une attente
Sucrée

Ciels, ciels

Ça passe et ça repasse. Devant la maison. Un peu moins depuis qu’il fait froid. Le vieux à béret noir et panier de course en osier. Le black fumant sa clope qui sort le chien de la voisine. Le gros black baraqué de l’immeuble d’à côté qui rentre du supermarché, son pain sous le bras. On ne traine pas. La voisine du dessus sors faire son marché, ferme sa porte, ferme et referme ses verrous. Elle aime les bruits bizarres, les chasses d’eau qui tombe en cataractes, le son des verrous. Celle du dessous, elle c’est le son de son caddie de marché dévalant l’escalier qui l’excite. Je suis sûre qu’elle jouit à chaque marche. C’est comme ça, la vie des gens qui doutent de leur propre existence, ils ont besoin de faire du bruit pour s’entendre exister, comme d’autres se pincent. Ou écrivent. Chacun son truc.

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Signes que je vieillis

– les hommes ne se retournent plus sur moi dans la rue
– je relis mes classiques
– j’écoute les standards pour le plaisir et les nouveautés « pour me tenir au courant  »
– je vois une nouvelle amie dans le miroir tous les matins mais j’ignore où est passée la charmante jeune femme qui me rendait visite il y a dix ans.
– je dois regarder des photos pour me souvenir de mon apparence d’il y a 10 ans.
– je dois faire des efforts pour m’intéresser à ce que me disent les personnes de moins de 40 ans.
– je ne me sens pas le moins du monde concernée ou intéressée par les produits ciblés « jeune ».
– mes amis de longue date hommes ont les tempes grises (lorsqu’il leur reste des cheveux) et des poignées d’amour.
– je fais de l’exercice pour me maintenir en forme.
– l’endroit au monde où j’ai le plus envie d’être à 11h du soir est… mon lit

Note à propriétaire comminatoire

En ces jours brumeux d’octobre où les jours glissaient lentement vers le néant, elle se souvenait par éclair qu’elle avait un jour rêvé d’enseigner la littérature française à l’Université et qu’elle fût une modeste mais passionnée pianiste. Et tandis que la banque s’acharnait avec la puissance et la régularité d’un boxeur qui sent venir la fin d’un combat facile  contre un adversaire en limite de catégorie, le proprio, lui, s’offrait le luxe d’un timbre inutile pour l’informer qu’ils avaient constaté que le prélèvement du loyer avait été refusé pour défaut de provision et la mettait en demeure de lui envoyer un chèque dont la provision aurait cent doutes poussé par miracle sur son compte dans la nuit.

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Note de marché

Notes de marché. Une petite vieille se pose à côté de moi et fait consciencieusement semblant d’inspecter  l’étalage du petit marchand bio toutes oreilles dehors. Je repars avec 100 g de châtaignes, une envie de saison. Hier, c’était une autre vieille peau qui était venu s’asseoir à côté de moi dans le bus et qui avait pris bien soin de sortir du bus une station avant moi. Je l’avais retrouvée chez Conforama, son pochon en plastique blanc à la main tandis que je déambulais à  la recherche d’un chauffage à pétrole sous l’œil des sans-gênes affalés sur les sofas, le mobile à la main.