Breakfast at Tiffany’s (a free dove gift)

I will probably learn nothing to you if you are an old Second Life avi but if you are a newcomer you will probably find useful to pay a visit at ‘free dove’ (in your search bar), the kind of place you say « if only I had known ! » after years of hanging around from places to places navigating threw Vampires and other thievers and finally coming back at home (or to your favorites sanbox) and finding out that what you took for great gifts are outdated since 2 years (20 in Second Life years), will never work or worst will still your hardly worn lindens behind your back while you are sleeping.
I have never been disappointed by a visit at Free Dove. The place itself is quite small and cozy. Nothing like those big hall where you lost yourself before you find the thing you are looking for. Here you will feel like at home in a kind of big big dressing room. Everything tastefully disposed by theme : women clothing, women hair, men clothing and so.
You will also appreciate to be a member of the group and to receive the notices from the designers working with Dove announcing their last release. Anyway,  you will be be sure to find great items, great groups offering worthy group gift, high quality products and great people.
I came by a few times since my first ‘if only I had known’ but I must say that I again was amazed by what I saw and yes I was taken by that kind of shopping fever, you know, when you just can’t stop buying. And everything is free ! And amoung  them was… That Tiffany’s dress and hat ! For free ! Unbelievable isn’t it ! So of course I went to the shop to pay a visit and you know what ? There are FIVE fantastic items that you can have for a 55L subscription. Didn’t I told you about worthy gifts !
What to say more ? Now it’s your turn for saying ‘if only I had know..’ No thanks needed… 3…2…1… Gooooo !

P.S. : No thanks needed to me but don’t forget to pay a visit to the shop designers, add yourself to the groups and follow them on their Flickr, Facebook or so.. But no doubt that you will become such fans that you will do anyway.

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Ciels

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Ciels de perspectives infinies
Sur des ciels de matin
Neufs
Ciels de soirs
Aux jours
Plus morts que vifs
Ciels de matins calmes
Ciels d’après la nuit
Trop blanche
Ou trop noire
Ciel d’après nuée
Ciels de brumes
Aux bords des cils
Ciels de pains
D’épices
Ciels de soirs
De miel
Ciels mouillés
D’une attente
Sucrée

Ciels, ciels

SL poets

Here we where
Here we where again

Standing strong
Laughing
Clapping
Exulting
Whispering

Sweat words
Quiet words
Love words
Tender words
Smart words
Warm words
Gentle words

Here we were
Here we’ll be

Sending words
To each other

Blinking
Like beacons

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Poetry at Brody Castle

Glittering
In the dark

Here we were
Standing
Joyous and strong
In our smiles
And in our tears

Here we are

Still

L’interrogatoire

J’habite au 47 ème étage de la tour Nord-Est. Pas la meilleure, pas la pire. Principalement occupée par des fonctionnaires de catégorie C. Pas les meilleurs, pas les pires. La plupart sont des braves gens qui font leur boulot de leur mieux. Méticuleusement. Du mieux qu’ils peuvent. Ceux là sont les  » pas de chance ». Les « nés au mauvais endroit » les « qui n’ont jamais eu une chance d’avoir une meilleure éducation », les qui n’ont pas de tonton dans les bons quartiers, comme moi, grâce à qui j’ai pu obtenir un appartement réservé aux fonctionnaires, mais pas dans les beaux quartiers : je ne suis qu’une artiste de catégorie C. On y vit la aussi tranquillement qu’on peut. Au rythme de la vie des uns et des autres. Chacun ses habitudes. On entend tout. Le chien qui aboît, le bébé qui pleure, la maman qui enguirlande un de ses chenapans, le mari qui frappe sa femme, les ados qui rentrent de boîte, les travailleurs de nuit qui rentrent du boulot.
Mon voisin du dessus rentre tard, ou tôt, tout dépend de quel point de vue on se place. Mon voisin du dessus rentre chargé de fatigue, le pas lourd. Il verrouille sa porte, met un peu de musique pour se détendre pour l’aider à trouver le sommeil, passe un dernier coup de téléphone à sa maîtresse. Alors,  je me réveille et je me mets au travail. Je suis écrivaine, ou peintre, ou musicienne. Un peu de tout ça, ou l’un ou l’autre. Ça tombe bien, le petit matin est propice à l’inspiration. Alors mon voisin rentre, je me réveille et je commence à penser. 
Mon voisin est interrogateur de 3eme catégorie au Centre d’Interrogatoire du Pôle de Renseignement de la ville basse. Un brave mec, gentil, serviable, aimable et, ce qui ne gâche rien, beau garçon. Un gars sain, sportif. Une belle prise pour n’importe quel minette avec un tant soit peu de jugeotte. Il pourrait tomber les filles, accumuler les aventures mais mon voisin du dessus est un jeune homme sérieux. Il veut la bonne ou rien. Il attend. Et pendant qu’il attend, il accumule les services de nuit parce que c’est mieux payé et qu’il met de côté.
Je me lève,  j’allume la télé. Je prends des nouvelles du travail monde pour mieux les oublier. Guerres, famines, attentats, coups d’États, révolutions et contre-révolutions, manifestations et contre manifestations, assassinats, catastrophes, accidents, pour la détente, nouvelles du show biz, et pour le boulot, nouvelles culturelles. Je dois être au courant. Etre au courant, ça fait partie du job. Puis une fois que j’en ai vu assez, j’éteins le poste et je me mets au travail. J’écris, je peins, je compose un peu. Ça dépend des jours, de l’inspiration, de la commande en cours.
Et les jours défilent ainsi parsemées d’engueulades d’enfants en retard, de passages à tabac de femmes plus ou moins adultères et d’odeurs de cuisine.
Demain matin, mon voisin du dessus rentrera encore tard, ou tôt, et demain matin, comme chaque jour, je me demanderai en me réveillant qui il a interrogé cette nuit et s’il est toujours vivant.

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Commémoration (Pom pom patapom)

Comme disait Clémenceau, ce grand homme qui fit constater l’adultère de sa jeune femme américaine par un huissier au petit matin, obtenant un divorce dans la foulée entraînant la perte de la nationalité de la malheureuse qu’il fit donc en toute logique expulser dans la foulée, tout ceci en moins de 48h chrono, la musique militaire est à la musique ce que la justice militaire est à la musique.

Je me demande si les marchands d’armes du
monde s’en vont en procession et en musique sur la tombe de monsieur Krupp le 11 novembre en mémoire de ce merveilleux coup de génie commercial que fût la plus ignoble boucherie que le monde ait connu.

Peut être qu’un jour, de mon vivant, je verrai enseigner au peuple comment un marchand d’arme a réussit à lui tout seul à coup de propagande haineuse et de coups de presse, de pressions et de pots de vin distribués à monter deux peuples l’un contre l’autre au point de les amener à s’entre massacrer.

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